(des)illusions est une performance transdisciplinaire voyageant à travers la danse, la littérature, les arts plastiques et la vidéo.

Réfléchi à la base comme un solo de danse contemporaine, le concept a évolué au fil des rencontres et des conversations, se transformant en création à huit mains, avec Sarah Larédo en tant que conceptrice du projet, chorégraphe et danseuse interprète, Otitie Kiri à l’écriture, Edwige Ndjeng à la création plastique et Richard Essame (le Chirurgien) à la création vidéo.

Nous avons choisi de nous mettre à nu, de dévoiler nos natures profondes, nos essences, grâce à nos vecteurs d’expression respectifs pour parler du mensonge intime. Nous avons mis nos singularités au service d’une construction collective, pour l’aboutissement d’une création plurielle dynamique et riche des différences des quatre créateurs, à travers laquelle chacun s’élève. Notre recherche demande un investissement de l’être dans son intégralité, corps, esprit, âme.

Synopsis

Une femme immergée dans son monde factice, érigée sur ses convictions, se complait dans un univers dans lequel elle évolue tant bien que mal, guidée par l’idée qu’elle qu’elle mène une vie qu’elle a choisie. Gants aux poings, elle avance, essaie, se heurte, se meurt. L’universalisme et l’auto-persuasion ont raison d’elle. Entourée de mensonges qu’elle subit ou qu’elle fabrique, la femme s’ignore. Elle ignore son essentiel, son être réel, vit dans un engrenage personnel et sociétal basé sur le faire et l’avoir, bercée par l’illusion des normes intimes ou collectives, par la croyance cartésienne prise comme vérité. Banalisation du corps, banalisation de l’être… Réduction de la vision de l’humain, réduction de la vision de la femme au sein d’une supercherie grandeur nature. La femme, symbole d’une génération, se bat dans une société patriarcale matérialiste à l’intérieur de laquelle les individualités et les particularités culturelles sont reléguées au second plan, au profit de l’uniformisation des corps et des esprits, de la pensée « juste ».

Mais jusqu’à quand un individu peut-il supporter l’errance de son être ?

Spectacle filmé à l’Institut français de Douala

  • Concept et chorégraphie : Sarah Larédo
  • Création plastique : Edwige Ndjeng
  • Création vidéo : Richard Essame (le Chirurgien)
  • Texte : Otitie Kiri
  • Création lumière : Hervé Abat Mebanga
  • Coproduction : Institut français du Cameroun.

Calendrier

  • 25 juin 2022 : Représentation à l’Alliance française de Garoua
  • 27 mai 2022 : Représentation à l’Institut français de Yaoundé
  • Du 27 au 30 avril 2022 : Représentations aux RIANA (Rencontres Internationales des Arts Numériques et visuels d’Abidjan)
  • 19 mars 2022 : Représentation au Goethe Institut de Yaoundé
  • 5 février 2022 : Représentation à la Maison de la Culture et de la Danse de Douala, dans le cadre du projet Reborn (financé par l’International Relief Fund for Organisations in Culture and Education 2021 of the German Federal Foreign Office, the Goethe-Institut. goethe.de/relieffund)
  • 15 et 19 janvier 2022 : Représentations à l’Institut français de Douala
  • décembre 2021 / janvier 2022 : résidence de création à L’Institut français de Douala (2ème étape de travail : finalisation de la version scénique)
  • 28 novembre 2021 : festival Modaperf, fédération Nanbudo, Yaoundé (version chorégraphique)
  • 22 novembre 2021 : festival Modaperf, Alliance française de Dshang (version chorégraphique)
  • 23 avril 2021 : sortie de résidence à la Maison de la Culture et de la Danse
  • mars/avril 2021 : résidence de création à la Maison de la Culture et de la Danse, première étape de travail (création chorégraphique)

Partenaires : l’Institut français du Cameroun, La Maison de la Culture et de la Danse, Art Evolution.