Toucher les âmes avec le corps, éveiller les consciences, vivre.
La Compagnie Remissis a été fondée en septembre 2019 par Sarah Larédo.
« Remissis signifie en latin libérées, relaxées, détendues. Je fonde ainsi ma démarche sur le lâcher prise, creuse la question du rapport à l’intime, du rapport à l’autre et à l’environnement, ayant comme axe essentiel la révélation de la nature profonde des êtres et des choses, de nos relations aux êtres et aux choses.
Le corps est façonné, emprunt de son vécu, de son environnement, de son expérience intime, affective, culturelle et sociale, de son enseignement… Il est traversé par des courants de pensée, des rapports humains, de force, de douceur… Le corps est révélateur du réel, de l’actuel et de l’actualité. Il capte et transmet. Il est muable, se réinvente constamment, nous offrant sans cesse de nouvelles possibilités. Il permet de révéler par l’exploration, par l’expérience, par les sensations, laissant circuler les émotions et transcender par la danse le soi réel, nous donnant la possibilité de développer notre rapport à l’autre et à notre environnement direct, que nous co-bâtissons.
Ma danse est naturelle, emprunte du quotidien. Je danse comme je suis, humaine, vulnérable. J’ai fait le choix de l’authenticité, de développer ma matière par un engagement corporel sans filtre, franc. Ma construction chorégraphique oscille entre écriture et improvisation. Mon mouvement est cru, ma gestuelle fluide et influencée par mon vécu dans différents continents, différents univers. Consciente et touchée du monde dans lequel nous vivons (au sens large tout comme au sein des microcosmes dans lesquels nous évoluons), je tends à danser l’être humain, son intimité, ses combats, ses espoirs. J’essaie d’entrer dans les cordes sensibles avec sensibilité et bienveillance ; mes créations sont toutes engagées d’un point de vue social.
La compagnie Remissis a deux créations à son actif, Addicted, interprété par 3 adolescentes, qui questionne la place qu’accordent les jeunes à leurs smartphones (extrait vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xsJOYoHIOio) et (des)illusions, réflexion sur le mensonge intime, performance transdisciplinaire alliant danse, arts plastiques, littérature et vidéo. La création a été réalisée en résidence à la Maison de la Culture et de la Danse puis à L’Institut français de Douala, qui a coproduit l’œuvre (lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=t5Wt3EoDS9k). L’échange avec des artistes venant d’autres disciplines artistiques et devenu essentiel à ma démarche. Nous créons ensemble avec des points de vue différents qui se complètent et s’enrichissent mutuellement.
Il tient à cœur à la compagnie de proposer en parallèle aux créations des projets d’action culturelle et pédagogique privilégiant la participation, l’expérience collective, le développement de l’intelligence sensible et créatrice. Pédagogue engagée, j’utilise la création comme un outil de développement personnel et social, je travaille sur la valorisation de l’individu (expressivité, liberté), sur l’importance du collectif et du rapport à son environnement, avec comme démarche principale la créativité et le développement de la conscience corporelle. »
Sarah Larédo
Chorégraphe et pédagogue engagée, Sarah axe sa recherche artistique sur le rapport à l’intime, sur le rapport à l’autre et à l’environnement, utilisant la création chorégraphique comme un outil de développement personnel et social, mettant en avant dans sa démarche la créativité et le développement de la conscience corporelle.
Après ses études supérieures en danse (IFPRO) et en management des entreprises culturelles (ICCOM) à Paris, Sarah danse pour différents chorégraphes (Chantal Gondang, Germaine Acogny pour les Grandes leçons de danse au CND, etc) dont les compagnies tournent en Europe et en Afrique. Elle dispense en parallèle des cours de danse dans différentes structures, dont l’Université d’architecture de Paris, le Centre culturel de Meudon, l’école de Danse Sanaga au Plessis-Trévise (94) qu’elle cofonde avec Chantal Gondang et codirige pendant 10 ans.
Sarah s’installe au Cameroun en 2013. Après avoir dansé dans plusieurs créations , elle monte son premier solo MF en 2016, qui questionne l’identité de genre. Elle est également chargée de la production de l’événement annuel Danse Insolite de 2015 à 2017. Puis Sarah et Chantal Gondang ouvrent en mars 2017 la Maison de la Culture et de la Danse à Douala, espace dédié à la culture et à la danse soutenu par l’International Relief Fund for Organisations in Culture and Education 2021 of the German Federal Office and the Goethe Institut, au sein duquel elle co-élabore différents concepts de diffusion et les programmes d’éducation artistique et culturelle.
Depuis 2019, elle explore l’univers du théâtre et joue dans les pièces Èves déchaînées, La ménopause du quotidien, mises en scène par Éric Delphin Kwégoué, et Balle au centre, mise en scène par Carine Piazzi (création internationale: France, Belgique, RDC, Cameroun, coproduite par la CITF et soutenue par l’Institut français).
C’est en septembre 2019 que Sarah monte la Compagnie Remissis et y développe sa démarche artistique. Elle crée le spectacle Addicted en 2020, interprété par 3 adolescentes, qui questionne la place qu’accordent les jeunes à leurs smartphones (https://www.youtube.com/watch?v=xsJOYoHIOio) et (des)illusions, réflexion sur le mensonge intime, performance transdisciplinaire alliant danse, arts plastiques, littérature et vidéo, coproduite par l’Institut français du Cameroun. (https://www.youtube.com/watch?v=t5Wt3EoDS9k). Sarah rentre s’installer en France en août 2022. Elle suit actuellement un master 2 en ingénierie de la formation, parcours Art’Enact, à travers lequel elle découvre le paradigme de l’énaction.